Le gouvernement américain a désigné Xiaomi comme une « entreprise militaire communiste chinoise », l’inscrivant sur une liste noire qui signifie que les entreprises et les investisseurs américains vont se voir interdire d’investir dans la société Xiaomi (et ceux qui l’ont déjà fait doivent se défaire de leurs activités d’ici novembre de cette année).
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Il ne s’agit pas de la même « liste noire » qui a détruit la part de marché des smartphones de Huawei dans le monde entier, mais d’une interdiction beaucoup plus complexe imposée à toute entreprise américaine, ou même aux entreprises utilisant une technologie américaine, faisant des affaires avec Huawei.
Xiaomi nie tout lien avec l’armée chinoise en réponse à sa mise sur liste noire par les États-Unis.
Aujourd’hui, Xiaomi a publié la déclaration suivante sur le sujet :
La société a respecté la loi et a opéré en conformité avec les lois et règlements pertinents des juridictions où elle exerce ses activités. L’entreprise réaffirme qu’elle fournit des produits et des services à usage civil et commercial. La société confirme qu’elle n’est pas détenue, contrôlée ou affiliée à l’armée chinoise et qu’elle n’est pas une « société militaire communiste chinoise » au sens du NDAA. La société prendra les mesures appropriées pour protéger les intérêts de la société et de ses actionnaires.
La société examine les conséquences potentielles de cette situation afin de mieux comprendre son impact sur le groupe. La société fera d’autres annonces au fur et à mesure que cela sera nécessaire.
Bien entendu, nous n’aurions rien attendu d’autre. Il reste à voir ce que la nouvelle administration Biden fera au sujet des diverses interdictions de l’administration Trump visant les entreprises chinoises. Pour le bien de la concurrence dans l’espace des smartphones à travers le monde, espérons qu’elles seront annulées. Aucune annonce en ce sens n’a toutefois été faite jusqu’à présent.
