Nouveau haut de gamme de Samsung sur le segment des tablettes Android 10 pouces, la Galaxy Tab S2 9.7 adopte un format 4/3 identique à celui des iPad. Elle place la barre haut en termes de performances, d’autonomie et de qualité d’affichage.
Design et prise en main : 4/3, mode portrait, finesse, légèreté
La concurrente directe de l’iPad Air 2
Un format 4/3 qui supplante le 16/10 chez Samsung
La Galaxy Tab S2 9.7 remplace la Galaxy Tab S 10.5, qui était la référence de la catégorie. La nouveauté la plus frappante, c’est le format 4/3, que Samsung a récemment décidé de généraliser, sans doute pour ressembler aux iPad. Nous ne sommes ni pour ni contre (lire encadré). L’autre chose qui frappe, c’est la légèreté et l’extrême finesse (6,15 mm) qui établissent tout simplement de nouveaux records dans ce format des tablettes proches des 10 pouces. Le design est calqué sur celui des derniers Galaxy S6, avec notamment des bords cerclés d’aluminium et biseautés. C’est sobre et élégant.
Samsung conserve le principe du bouton physique et des deux boutons virtuels rétro-éclairés. Mais contrairement aux précédents tablettes 10 pouces de la marque, ces trois boutons sont placés sur le petit côté, ce qui correspond à une utilisation par défaut en mode portrait. En mode paysage, ils sont sous la main droite ou gauche, ce qui ne pose pas de problème. Mais les haut-parleurs sont placés de la même façon, ce qui interdit tout effet stéréo lorsque l’on regarde un film.
D’autre part, le bouton physique devient un capteur d’empreinte digitale permettant de déverrouiller la tablette. Après une phase un peu fastidieuse d’apprentissage, cela fonctionne assez bien, dès lors que l’on a compris comment placer le doigt. En cas de problème, il est toujours possible de déverrouiller la tablette avec un mot de passe classique.
Haut-parleurs et boutons physiques et virtuels sont placés sur un petit côté, pour une optimisation en mode portrait.
Fluidité du système et des applications : aucun souci
La fluidité du système ne souffre d’aucun ralentissement notable, dès lors que la connexion Internet est de bonne qualité. On note une légère latence de l’écran tactile, mais en réalité, seul l’iPad fait nettement mieux dans ce domaine. Il n’y a pas de quoi dégrader l’expérience utilisateur. On constate la même fluidité quelle que soit l’application utilisée. Dans Chrome, les pages Web les plus lourdes s’affichent aussi rapidement que sur un bon PC. Et les animations 3D sont des plus fluides. Ce n’est pas vraiment une surprise compte tenu des performances mesurées au benchmark Antutu, qui sont proches des records.
Ecran : résolution, contraste, luminosité, une qualité d’image exceptionnelle.
Un écran très hautes résolution aux noirs profonds et à la luminosité élevée.
vec une résolution de 2048 x 1536 pixels, l’écran de la Galaxy Tab S2 9.7 fait moins bien que celui de la Galaxy Tab S 10.5 qu’elle remplace pourtant. Les puristes le regretteront. Mais une telle résolution est en réalité au-delà du pouvoir séparateur de l’œil humain. En revanche, notre œil est flatté par le contraste infini offert par la technologie Super Amoled. Une zone noire se révèle d’un noir absolu, même si elle se trouve juste à côté d’une zone de pixels blancs. D’ailleurs, cette luminosité est exceptionnellement élevée, au point d’en devenir éblouissante lorsqu’elle est poussée à fond. De fait, l’écran reste lisible même en plein soleil, sans bien sûr offrir le confort d’un écran réflexif de type encre électronique. Enfin, les couleurs sont éclatantes et assez fidèles. En somme, cet écran ne prête guère le flanc à la critique.
Le surf en 4/3 : ça va Un film cinémascope sur écran 4/3…
Sur l’ensemble de sa gamme, Samsung remplace le format 16/10 par le 4/3. Ce dernier est sans doute mieux adapté au surf sur le web, encore que cela soit une question de goût. S’il s’agit de visionner des photos, le 4/3 est également mieux adapté puisque c’est celui de beaucoup d’APN. Ceux qui utilisent des capteurs APC-C ou plein format produisent quant à eux des images au format 3/2, intermédiaire entre 4/3 et 16/10. Mais une chose est sûre, un écran 4/3 est moins bien adapté à la lecture de films, qui sont souvent au format 16/9 voire en 21/9. On doit alors s’accommoder de très larges bandes noires.
Haut-parleurs : un positionnement discutable
Des haut-parleurs corrects mais inadaptés à la lecture de films en mode paysage
Offrant un son assez clair mais évidemment dénué de basse, les haut-parleurs s’en sortent plutôt bien pour des transducteurs aussi petits, bien qu’ils soient très loin de la qualité d’une enceinte externe ou d’un casque.
On regrette en revanche leur position sur la petite tranche, un choix mal adapté à la lecture de film en mode paysage.
Capteurs vidéos : le statu quo
Un capteur arrière 8 Mpixels légèrement proéminant
Photo prise avec l’APN arrière (3224 x 2448 pixels) (cadre rouge en taille réelle,après zoom).
Photo prise avec la Webcam frontale (1920 x 1080 pixels) (cadre rouge en taille réelle, après zoom).
La résolution des capteurs ne change pas par rapport à la Galaxy Tab S 10.5. Les 2,1 Mpixels de la webcam frontale peuvent sembler un peu juste pour les selfies. L’image délivrée est toutefois de qualité correcte, en photo comment en vidéo. Les 8 Mpixels de l’APN arrière permettent de délivrer une image de qualité, même en luminosité moyenne. La qualité se dégrade logiquement en faible luminosité. Même si cela est moins vrai pour l’APN, on regrette alors la disparition du flash LED de la Galaxy Tab S 10.5.
Connectique : le port USB OTG fait le job mais le port infrarouge se fait la malle.
En haut : on distingue la trappe pour carte microSD. En bas, les ports casque et microUSB (et les deux haut-parleurs).
La trappe pour carte SD s’ouvre avec une aiguille.
Côté connectique, l’essentiel est là, avec un port microUSB OTG qui permet de connecter une clé USB ou un clavier USB. Ce dernier est reconnu par défaut en mode QWERTY mais le passage en AZERTY s’effectue en quelques secondes dans les paramètres Android.
Le slot microUSB est relativement facile à utiliser, même si une aiguille est nécessaire pour ouvrir le tiroir. On regrette en revanche la disparition de l’émetteur infrarouge qui permettait de transformer la plupart des tablettes Samsung en télécommande TV.
Test Antutu : des performances proches des records