L’antivirus Kaspersky a-t-il des liens avec le gouvernement russe ? Officiellement, la réponse est non, mais les États-Unis se posent tout de même la question et manifestent une inquiétude.
Aujourd’hui, Kaspersky est l’un des antivirus les plus utilisés et l’un plus des efficaces aux côtés de Bitdefender. Ayant une base d’utilisateurs assez importante, il pourrait les espionner à leur insu pour récupérer des informations. « Nous sommes très préoccupés et nous nous concentrons sur ce sujet » a confié le chef du FBI par intérim, Andrew McCabe, interrogé sur Kaspersky lors d’une audition devant une commission parlementaire spécialisée dans le renseignement. Vincent Stewart, un haut gradé de l’Agence du renseignement de la défense, fonctionnant sous la juridiction du ministère américain de la Défense, a lui assuré que son administration évitait de s’équiper chez Kaspersky.
Que dit la NSA ? Mike Rogers, le directeur de l’agence de renseignements américaine, s’est dit « conscient » de ce qu’il appelle un problème. Il est rejoint par les patrons de la CIA et de la National Geospatial Intelligence Agency, ainsi que le directeur du renseignement national.
Kaspersky est une société fondée par Eugène Kaspersky en 1997 à Moscou en Russie. Aujourd’hui, l’entreprise compte 3 600 employés et plus de 400 millions de clients. Dans un communiqué, Kaspersky a tenu à répondre aux accusations et a indiqué « La société n’a jamais aidé, et n’aidera jamais, un quelconque gouvernement dans ses efforts d’espionnage ».
Source : kulturegeek