Les trois opérateurs bénéficiaires de l’attribution provisoire des licences d’établissement et d’exploitation du réseau public de télécommunications mobiles de quatrième génération signeront dimanche prochain le cahier des charges tel que défini par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications.
C’est l’annonce faite avant hier, en marge de la tenue d’une journée de formation relative à ce nouveau support technologique. Organisée par l’opérateur Mobilis, en son siège de Bab Ezzouar, cette formation a pour objectif d’imprégner les professionnels des médias des supports technologiques susceptibles d’aider au lancement de la 4G et des opportunités de son utilisation afin d’être au diapason de la société numérique mondiale. Les partenaires technologiques de Mobilis, à savoir Ericsson, Huawei et ZTE, ont, à cette occasion, présenté les différentes solutions et leur contribution dans l’émergence de la Star City d’autant que le nombre d’objets connectés atteindront les 28 milliards d’ici à 2021 à travers le monde. L’Algérie n’est pas en reste de ce développement de l’utilisation de l’internet.
La technologie existe, la demande est là et les supports sont installés. Mobilis, à lui seul, dispose de 13.000 centres de diffusion. Cette évolution est, selon Fayçal Bessah, directeur des stratégies chez Mobilis, marquée par l’augmentation des dépenses des ménages. Cette augmentation sera de l’ordre de 8,8% mondialement. La possession de smartphones et autres tablettes se généralisera davantage au même titre que les autres objets connectés comme les bracelets et les montres. « D’ici à 2020, expliquera Bessah, 20 milliards d’objets seront connectés. » Il ajoute, par ailleurs, qu’en « 2015, 500.000 smartphones se sont connectés à l’internet ». Pour Rafik Hannache, responsable technologique à ZTE Algérie, « la 4G est une nouvelle expérience après la 2G et la 3G dont le succès commercial est avéré. Avec la 4G, c’est l’introduction du très haut débit mobile. L’internet est enfin mobile », dira-t-il.
Le directeur des réseaux et solutions de transport pour le Maghreb chez Ericsson, Saïd Cherfi, a dans son intervention mis en exergue les apports de l’IoT ou l’internet des objets (Internet of Things). Il représente les échanges d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau internet.
L’internet des objets est considéré comme la troisième évolution de l’internet. L’IoT revêt un caractère universel pour désigner des objets connectés aux usages variés, dans le domaine de la e-santé et le e-banking. C’est un accroissement exponentiel du volume de données générées sur le réseau, à l’origine du Big Data. D’après Cherfi, « c’est la transformation digitale de la société et de l’entreprise et c’est la plus forte connectivité ».